Présentation du Colloque

Affiche

L’actualité des enjeux sociétaux concernant l’égalité des sexes et des sexualités correspond à un essor des études sur le genre, que l’on peut définir comme la construction sociale du féminin et du masculin, une différence binaire et hiérarchisée. L’originalité du programme GEDI est de faire le lien entre le sexisme et l’homophobie, qui génèrent des comportements ou de situations discriminatoires. S’inscrivant dans cette dynamique, ce colloque constitue dès le départ un vrai pari scientifique dès lors qu’il s’agit d’appréhender juridiquement les notions de sexe, d’orientation sexuelle et d’identité de genre et leur efficacité dans la lutte contre les discriminations et la promotion de l’égalité. Alors que ces termes renvoient a priori à différents sujets, différents problèmes juridiques, est-il possible de les rapprocher, ou faut-il au contraire les dissocier ? Il serait facile de se laisser prendre par un effet d’apparence consistant à les amalgamer, alors que sur le plan juridique, il n’est pas évident qu’ils ressortissent strictement des mêmes logiques. Suivant l’idée de départ, il semble que l’on puisse trouver un dénominateur commun autour de deux notions : celle de discrimination mais aussi celle d’égalité. Mais dans le même temps, il semble également que les analyses puissent diverger, en particulier sur le plan pénal. Ce colloque vise à investir totalement la question en s’appuyant sur le droit international et européen, le droit comparé et bien évidemment plus spécifiquement le droit français. Il est conçu selon le triptyque suivant :

  1. Rencontre et confrontation des notions,
  2. Evolution et comparaison des systèmes juridiques,
  3. Evolution et spécificités françaises.

Ancrée dans une approche internationale et comparée, cette manifestation regroupe, au-delà de la France, les contributions de juristes, universitaires et juges de plusieurs autres pays (Argentine, Belgique, Brésil, Canada, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie et Sénégal).

Direction scientifique : Prs. Daniel Borrillo et Félicien Lemaire

   

Intervenants

Avec la participation de (par ordre d'intervention)

Daniel Borrillo (CNRS), Félicien Lemaire (Université d’Angers), Xavier Aurey (Université d’Angers), Christine Bard (Université d’Angers), Olivia Bui-Xuan (Université d’Evry), Rachel Chagnon (UQAM, Canada), Danièle Lochak (Université Paris-Nanterre), Eric Fassin (Université Paris 8), Stéphanie Hennette-Vauchez (Université Paris-Nanterre), Emmanuel Dreyer (Université Panthéon-Sorbonne Paris 1), Philippe Reigné (CNAM), Aurélie Lebrun (Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse de Montréal), Françoise Tulkens (Université Catholique de Louvain, Belgique), Alexander Schuster (Université de Trente, Italie), Robert Wintemute (King's College London, Royaume-Uni), Gwénaële Calvès (Université de Cergy-Pontoise), Jean-Eric Nkurikiye (African Men for Sexual Health and Rights), Line Chamberland (UQAM, Canada), Stefano Fabeni (Heartland Alliance’s Global Initiatives for Human Rights, Etats-Unis), Aida Kemelmajer de Carlucci (Université nationale de Cuyo, Argentine), Sarah Benichou (Défenseur des droits), Roger Raupp Rios (Cour d’appel fédérale, Brésil), Yannick Lécuyer (Université d’Angers), Véronique Champeil-Desplats (Université Paris-Nanterre), David Paternotte (Université Libre de Bruxelles, Belgique), Caroline Mécary (avocate), Sophie Latraverse (Défenseur des droits), Bérangère Taxil (Université d’Angers), Marie Mercat Bruns (CNAM et Sciences Po)

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